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Sur le spectre-limon danse des Aeons,
Lointaine la saignée, notre barque d’écailles et de sang,
La descendance de Salem
Danse l’ivresse d'un désir insurmontable,
Présages et rumeurs, crapauds nocturnes & déraison.
 
De l’émulsion des opiacés, nous transvasons l’hémoglobine
Des toiles comme des filets, que joutent des araignées nucléaires
Anamnèses sub-atomiques & survivance du cratère
Nos pupilles irradiées dans l’opercule du Mirage
Et nos orbites à Jamais


Plongées dans l’Océan

Nous glissons fissures, règnes béants dans le vortex,
La peinture de nos vies sur les parroies infectes
Des tunnels de Notre Père.
Papillons ensorcelés, âmes écarlates
Couaquent et chantent


La sulfureuse friction

Des éléments éparses
Dispersés en césure d’ombre
..
Par l’Aeon originel
.

le Aloha Temple
Hylliques Nous glissons

Batraciens pulsionnels émergent du Vide,
Affûttant la pression sanguine d’Eros
Sur les proues de frégates abandonnées.
Echoués dans l’Absolu du Vide
D’une quête sans Commencement ni Fin.


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Nous fûmes Un
Dans l’antimatière hémoglobine
Des radiations de l’œuf cosmique et son extase brisure-de-bec
Témoins aveugles & fascinés
D’un horizon insoutenable
_

Les écorces à nos corps accrochées
Dans un mouvement moléculaire

Une alchimie du Sang

Hommes focalisent l’étoile polaire
Et son sourire abscond, qui sur sa Face,
brûle les yeux.

De Simon le Mage, aux stèles des catacombes de Seth
Nos pieds s’enfoncent dans les rivages, nous saluons la boue des mondes.


Le Aloha Temple est
En quête de l’Absolu


Licencieuse coupe où toute complexité est absorbée,
Dissoute par la moisson
De ses émulsions vaginales.
Fleur impossible sur une mer de fractales
Par forfait signent l’Abandon de la Raison

Il y a d’autres rivages, d’autres sphères, Et ceci n’est pas un rêve.
Nous marchons, les armes frappées sur les puits de l’aurore
Nos époques sont à venir, nos formations essentielles

Et l'Etoile Noire à nos bras fait s'échapper le vin du glaive.

Que les Vers des Enfers nous broient
Si notre jeu est infaisable.


Ami si tu fais le pas...

Tu ouvres les yeux de l’Ineffable.
_________________________________________________________________________________by Kazim