O Nyarlathotep, Toi qui est à la porte, Racine sombre par delà les Aeons, Psalmodiant ta folie sur des mots étrangers, incantations sans rythme. Sur ton front l’uraeus aux yeux perdus et sur tes pas, sans cesse Jouent des flûtes aux inquiétantes mélodies. Nyarlathotep. Perce-oreille sans âge avaleur de souvenirs. Pharaon noir. Ta démarche fait fuir les oiseaux et précède d’invisibles présages. Nyarlathotep. Chacune de tes paroles musèle l’esprit en d’inifinies fractales noirceurs. Ô Labyrinthe des glaces, sinistre écho sans nombre. Obscurité qui se répète. Incalculables voluptées infectant l’Abîme. Tu es ce bec du corbeau déchirant l’horizon de tes idées magnifiques. Dieu qui s’avance depuis le voile. Lithurgies d’orchides noires qui infectent l’inconscient. Frayeurs tapies ouvrant d’incidieuses nervures, Nyarlathotep Que s’ouvrent les portes de la Folie. La rage ineffable, terrassant les mondes, creuse comme une messe perdue Dans le ventre d’Azathoth. L’araignée tisse Le voile d’AZATHOTH Nyarlathotep par Kazim ____________________________________________________ NOTES / - |
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